Wesley Trelcat
Photographe passionné

Ma passion pour la photographie est née très tôt, à l'âge de 15 ans, lorsque j'ai découvert un Canon AE-1 oublié dans un meuble familial. Fasciné par ses réglages manuels et ses possibilités infinies, j'ai immédiatement été captivé par cet art.
En 1997, à 17 ans, j'ai obtenu mon CAP d'artisan photographe, avant d'entamer un apprentissage pour le brevet de maîtrise. J'ai alors plongé dans l'univers argentique : tirages noir et blanc sous lampe inactinique dans la cave du magasin, agrandissements couleur dans l'obscurité totale. Les week-ends étaient rythmés par les mariages et cérémonies, mais ma véritable adrénaline venait de l'hippodrome de Compiègne.
Là, j'étais chargé de la photo finish, une mission exaltante avec un appareil Omega spécialisé (type slit-camera). Le film défilait à 40 km/h pour les courses au trot et 60 km/h au galop, capturant l'arrivée avec une précision extrême. Après chaque course, je coupais le film, le transportais jusqu'au petit laboratoire installé sur les toits, le développais et réalisais trois tirages : un pour les commissaires, un pour le jury, et un pour l'affichage public – ce dernier disparaissait souvent en moins de 10 minutes, volé par les passionnés !
J'ai exercé ce métier intense jusqu'en juin 1999. À l'époque, les retouches se faisaient encore au pinceau directement sur les négatifs ou les tirages. Puis le numérique est arrivé : dernier embauché, premier licencié...
J'ai alors rejoint l'armée, où mon appareil ne m'a jamais quitté. Après plusieurs années de service, j'ai eu l'honneur de devenir le photographe officiel de mon régiment.
Aujourd'hui, après des études et un parcours professionnel varié en dehors du monde de l'image, ma passion reste intacte. À travers ce site et les réseaux sociaux, je souhaite partager avec vous mes images, mes expériences et mes conseils pour que vous viviez, vous aussi, l'émotion de la photographie. Bienvenue dans mon univers !

Ici ma dernière photo finish argentique (14/6/1999) avec développement film et tirage manuel avant que l'hippodrome ne se dote d'un système numérique.